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Lévesque

La maison Lévesque
Dans un quartier résidentiel de Laval, entre le cimetière St-Vincent-de-Paul et la Rivière des Prairies, les clients désiraient y construire leur maison familiale. Le terrain, en hauteur, offre une vue en surplomb sur la Rivière des Prairies et le barrage de la centrale hydroélectrique.

L’implantation
La maison est composée de deux volumes simples imbriqués. Le volume du garage, revêtu de briques, s’avance vers la rue et marque l’axe de circulation vers la maison, qui se poursuit à l’intérieur et qui se termine dans les espaces de vie donnant sur la rivière. Le volume de la maison, en crépi blanc, est en recul. Son recul permet de conserver les grands arbres matures sur le terrain avant et confère une présence discrète à la maison par rapport à la voie publique. De la rue, à travers les arbres, le regard est d’abord attiré vers le volume de briques puis, en arrière-plan, le volume de crépi blanc. La rusticité du volume de brique contraste avec l’épuration du volume qui le succède.

Le parcours
De la rue, une allée piétonne en pavé mène vers un enfoncement du volume blanc qui marque l’entrée principale. À travers cette porte d’entrée vitrée, on lit le volume de brique qui s’imbrique. La fin du mur de briques à l’intérieur mène vers l’espace de vie familial entièrement ouvert sur une cour végétalisée et ensoleillée. L’intimité de la cour, la vue vers la rivière ainsi que son orientation ont engendré un rez-de-chaussée qui s’étend de l’intérieur vers l’extérieur. Ainsi, les espaces de vie se poursuivent visuellement et physiquement vers une terrasse en partie exposée et en partie couverte par l’extension du toit du rez-de-chaussée et un auvent rétractable.

À l’intérieur, les circulations sont dirigées par la lumière naturelle. En empruntant l’escalier vers l’étage des chambres, une grande fenêtre haute nous attire vers les arbres et laisse entrer une lumière qui traversera l’escalier. En se dirigeant vers l’étage inférieur, une margelle offre un filet de lumière de fin d’après-midi et un dernier regard sur une végétation basse qui pousse au sol.

Perchées à l’étage, les chambres sont tournées vers la cour familiale. Elles bénéficient d’une lumière matinale abondante et d’un point de vue privilégié sur le mouvement continu de la rivière et de l’eau qui traverse le barrage.

 

Année : 2022
Équipe : Paul Bernier, Claudia Campeau, Francis Martel Labrecque
Ingénieur en structure : Alain Mousseau (Calculatec)
Photos : Raphaël Thibodeau